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Le Võ  est constitué de 18 disciplines, variées et surprenantes.

 

La pratique de mouvements à mains nues bien sur, constituant la base de nos entraînements. Elle est construite sur 108 mouvements de base : pieds, poings, coudes, genoux, doigts, tête... le corps entier est utilisé, pour des frappes mais aussi pour des clefs et immobilisations.

La pratique de différentes armes : épée, sabre, sabre court, bâton court, bâton long, hache, lance, guisarme, fléau a trois branches... abordées en fonction du niveau du pratiquant.

La théâtralisation en fait aussi partie, ou l'art de la mise en scène.

 

Enfin, et qui ne sont plus abordées aujourd'hui, certaines armes de jet, comme l'arc ou l'arbalète; la stratégie militaire et l'équitation, ainsi que la pratique de certaines armes à cheval.

 

Ce programme pléthorique avait pour but de former une élite, les Võ Sinh pouvant ainsi devenir généraux, gardes impériaux, gardes du corps, instructeurs militaires...

  Travail du baton long

 

Une forme de poésie est aussi partie intégrante de la pratique, chaque mouvement possédant un nom poétique. Traditionellement, le pratiquant ne recevait que peu d'informations sur les détails techniques des mouvements, charge à lui d'effectuer cette recherche personelle et de comprendre le sens et l'application du mouvement en fonction du nom poétique et de l'image représentée.

 

Quelques exemples :

 

Dinh Tan : "position du clou"

Kim Tieu Cuoc : "coup de pied de la pointe de l'épée"

Phung Duc Bat Phong : "le coup de l'aile du Phoenix"

Huo Viu Cuoc : "coup de pied de la ruade du tigre"

Certains noms sont encore plus imagés tels que : "le joli cheval enjambe la rivière", "deux dragons sortent de la mer", "le génie de la montagne coupe du bois" ou encore "le gibon blanc soulève une branche"...

 

 

 

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